Où le trouver ?
📍Dans toutes les bonnes boulangeries du département, et même au delà… Mais attention, les boulangeries qui respectent la tradition ne vous proposeront le pâté de pommes de terre que le jeudi ! Et pensez à le réserver la veille.
📍 Chez certains traiteurs.
📍Pour ceux qui ne peuvent pas attendre jeudi prochain, la boutique Pascalain en propose tous les jours (6 impasse Clément Ader, Forum du Limousin, 87220 Feytiat).
1. Le pâté de pommes de terre
Si vous demandez aux limousins quelle est la spécialité salée de leur région, leur réponse sera certainement le pâté de pommes de terre !
C’est le plat traditionnel par excellence ici.
Il se présente sous la forme d’une tourte, faite de pâte briochée ou feuilletée, suivant si on la souhaite moelleuse ou croustillante, renfermant des pommes de terre coupées en lamelles et assaisonnées d’une persillade. Grâce à ce mode de cuisson doux à l’étouffé, les saveurs aromatiques se diffusent au mieux et les pommes de terre restent fondantes à l’intérieur. Il se déguste chaud en plat principal, de préférence accompagné d’une salade. Historiquement préparé le jeudi, il était un met très apprécié des paysans.
Avec le temps, d’autres versions encore plus gourmandes ont vu le jour : avec ou sans crème, avec ou sans viande. La version avec viande se confectionne généralement avec de la chair à saucisse ou du lard frais, un assaisonnement maîtrisé (poivre, persil), le tout lié à l’œuf. On n’oublie pas la touche de crème qui donne à ce plat toutes les saveurs fermières de notre terroir ! 🥔
2. Le boudin aux châtaignes
Il s’affirme comme un des grands classiques de notre patrimoine gastronomique, traditionnel et populaire. C’est l’incontournable plat que l’on sert régulièrement sur les tables limousines, familiales ou gastronomiques, en automne et en hiver.
La recette est vieille comme le monde. Inventé durant l’Antiquité et très apprécié au Moyen-âge, le boudin noir s’est largement popularisé et a donné naissance à de nombreuses variantes régionales. Ici en Limousin, on le confectionne tout naturellement avec des éclats de châtaigne, autre produit phare de notre terroir, qui lui apporte un arôme subtil, doux et une petite note sucrée automnale.
🌰 Chez nous, on l’apprécie en toute simplicité avec une purée de pois cassés, un écrasé de pommes de terre et/ou accompagné de pommes (sucrées cette fois) aux accents 100% limousins !
Où le trouver ?
📍Dans toutes les bonnes boucheries !
📍En vente directe, chez certains producteurs locaux
📍Sur nos marchés locaux et estivaux
La recette détaillée du chou farci, c’est par ici 🧑🏻🍳 !
3. Le chou farci
Le chou farci est un plat typique de la cuisine paysanne limousine. Il se présente sous la forme de petits ballotins renfermant une farce à petit salé savoureuse, souvent servis dans un bouillon et accompagnés de pommes de terre à l’eau.
C’est emmitouflée dans une jolie feuille vert vif frisée que la farce dévoile tous ses arômes : viande goûteuse (souvent de la palette de porc demi-sel), carottes, poireaux et oignons émincés, pain rassis mouillé, bouquet garni et parfois, éclats de châtaignes ; le tout cuit dans une addition de jus de veau ou jus de légumes et de vin blanc.
🥄 Un bon plat de chez nous qui saura réchauffer vos repas d’automne et d’hiver, les saisons du choux !
4. La viande limousine
Faut-il encore la présenter ?
Race bovine emblématique de la région du Limousin, elle est reconnue comme l’une des meilleures pour la production de viande de qualité. Ce qui la caractérise le plus, c’est la finesse de son grain qui lui confère son goût et sa tendreté remarquable. C’est une viande peu grasse, mais finement persillée pour assurer saveur, moelleux et jutosité des morceaux !
C’est l’incontournable de toutes les bonnes tables !
Pour en savoir plus, un petit clic par ici …🐂
Le saviez-vous ?
La race limousine a été la première en France à être distinguée par un Label Rouge. Une véritable fierté !
🧺 Cueilleurs de champignons en herbe ? Voici quelques conseil pour réussir votre sortie-cueillette en limousin.
5. Le Cèpe
sous toutes ses formesImpossible de parler de gastronomie limousine sans évoquer… le cèpe ! C’est LE champignon qu’on trouve, si l’on sait bien le chercher, dans les forêts d’ici. Il est présent dans les bons plats d’automne, sous mille et une forme. En omelette, velouté, gratin, farcis, en sauce, en pâté ou encore revenus à la poêle avec de l’ail, du persil dans de la graisse de canard, une petite touche de crème et hop on sert. C’est tout bonnement un régal !
6. Le magret de canard aux pommes
Bien qu’on l’associe volontiers au Sud-Ouest, le magret de canard est bien présent dans nos basse-courts et de nombreux éleveurs volaillers limousins nous procurent des canards de qualité. Dans nos vergers, c’est l’incontournable pomme qui domine. Alors pourquoi ne pas les marier ensemble dans un plat gourmand ?
La réussite d’un bon plat tient souvent dans sa simplicité. Ici, les pommes sont d’abord épluchées, coupées en quartiers, arrosées d’un jus de citron, saupoudrées de cannelle, puis mises à dorer à feu vif pour qu’elles colorent. Le magret, quant à lui, doit être quadrillé côté peau avant d’être cuit à la poêle. Pour une cuisson rosée réussie, l’idéal est de le laisser 6 minutes côté peau et 3 minutes côté chair. On découpe ensuite les magrets en tranches, un soupçon de poivre par-ci et de fleur de sel par-là, et on dresse ! On n’oublie pas les pommes cuites bien chaudes pour accompagner ce met délicieux ! 🪿🍏
Sim-pli-ci-té !
Pour trouver de bons magrets et de jolies pommes pour confectionner ce plat, rien de tel que de se fournir directement chez les producteurs ! Pour trouver des producteurs au plus près de chez vous, c’est par ici.
Où les trouver ?
📍Dans toutes les bonnes boucheries ; et quand il s’agit de porc et de Haute-Vienne, on fonce chez Barris, boucherie de Saint-Yrieix-la-Perche !
📍Sur les tables des restaurants proposant nos bons plats du terroir. Quelques adresses à ne pas manquer quand on est un épicurien gastronome : Chez Alphonse, Les P’tits ventres, Le garde-manger, etc.
7. Les grattons
Les grattons sont une spécialité originaire de la Haute-Vienne et de la Creuse. C’est une préparation confectionnée à partir de panne et de poitrine de porc qu’on laisse cuire de longues heures à feu doux dans une cocotte en fonte, puis qu’on assaisonne d’ail, de persil et de poivre, tout simplement !
Il sont souvent servis en apéritif ou en entrée. On les apprécie sur une tranche de pain de campagne ou sur un galétou ou tourtou (galette limousine à base de farine de sarrasin).
Les grattons se retrouvent sur toutes les bonnes planches de charcuterie des restaurants du coin, aux côtés d’autres spécialités telles que le porc cul noir ou encore le giraud, un cousin du boudin à base de sang d’agneau.
La charcuterie et les haut-viennois, c’est une grande histoire d’amour 💘
8. Les animelles
Les Amourettes… un bien joli nom que celui-ci ! Aussi appelées Animelles, ou de façon un petit peu moins poétique, Couilles de mouton (on préfèrera sa traduction occitane colhas de moton – prononcé « couilla dé moutou), cette spécialité tripière du Limousin et du Périgord vert, est un incontournable des fêtes gastronomiques locales : N’aura pas profité de la Frairie des Petits Ventres celui qui n’a pas mangé ses animelles ! 🐑
Ces testicules d’ovins sont d’abord mises à dégorger, puis à blanchir, avant d’être coupées en fines lamelles et passées à la poêle. Lors de la cuisson, on ajoute une persillade et une pointe de citron. C’est un plat qui se déguste chaud, avec un vin blanc de Corrèze ou, plus local, des coteaux de Verneuil.
Où les trouver :
📍 Chez bouchers et traiteurs
📍 Lors de la célèbre Frairie des Petits Ventres, une fête gastronomique annuelle et traditionnelle limougeaude, qui rassemble tous les gourmands amateurs de triperies et cochonnaille haut-viennoises.
Pour trouver de bons légumes pour confectionner ce plat, rien de tel que de se fournir directement chez un maraîcher. Pour trouver le producteur le plus proche de chez vous, c’est par ici.
9. La brégeaude
et faire chabròl !La brégeaude ou bréjaude, est une soupe semblable à un pot-au-feu, traditionnellement préparée en Limousin. Elle tient son nom de l’action d’écraser les ingrédients lors de la cuisson afin d’en faire une bouillie : en occitan « brejar » qui se traduit par « broyer ». Elle est composée de lard, de pommes de terre, de poireaux, de carottes, de chou vert, de navets, parfois de raves, suivant ce que le maraicher limousin a sur son étale en automne-hiver, puisqu’on prépare généralement cette soupe d’octobre à mars. 🍲
On en savoure d’abord le bouillon, parfois avec ses soupes de pain (tranches imbibées dans le bouillon), avant de finir par les légumes. La tradition veut qu’on finisse le bouillon en faisant chabròl (prononcé « chabro »). Cette coutume consiste à ajouter dans l’assiette du vin rouge quand il reste un fond de bouillon, puis de porter le plat à la bouche, pour l’avaler à grandes goulées !
10. Le tourain à l'oseille
et autres recettes à base d'oseilleLa fricassée au tourain, ou tourain à l’oseille, est une soupe de lard, d’oseille et d’oignons traditionnelle limousine. Dans les livres de nos grand-mères, on retrouve de nombreuses recettes à base d’oseille ici : plante potagère réputée pour son goût acidulé unique et son parfum prononcé, elle pousse partout en Limousin. Ainsi, on comptera aussi parmi les classiques de notre cuisine locale, la Bourriquette, un œuf poché sur une soupe d’oseille ; ou encore une bouillie à base d’oseille, de farine, de lait et d’œuf que l’on prénomme l’Oseille, tout simplement ! 🥬