Village Martyr Oradour-sur-Glane Village Martyr Oradour-sur-Glane
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Oradour-sur-Glane : un lieu de mémoire et un récit d'histoire

L’histoire du village martyr d’Oradour sur Glane

L’anéantissement total du village d’Oradour-sur-Glane et de sa population, la détermination impitoyable des bourreaux élèvent dès 1944 Oradour au rang “d’archétype des massacres de populations civiles”.
Important – Météo

⚠️ En cas de météo défavorable (orages, fortes chaleurs, etc.), certaines visites guidées peuvent être annulées par mesure de sécurité. Les visites libres du village martyr et des expositions restent accessibles.

Rappel historique

Le village d’Oradour-sur-Glane, situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Limoges, est connu du monde entier pour porter les traces du tragique événement survenu le 10 juin 1944. En un après-midi, la population est décimée, le village détruit.

643 hommes, femmes et enfants sont assassinés par les armes et le feu ; le village anéanti est pillé et incendié.

Pour la troupe, ayant fait ses armes sur le front de l’Est, le crime a été mené méthodiquement, lui permettant ainsi d’initier ses nouvelles recrues à l’exercice de la terreur comme moyen de domination.

Les ruines classées “monument historique” dès 1946

De la paisible bourgade limousine, il ne reste en fin d’après-midi que des décombres fumants, des bâtiments éventrés.

Avec les quelques survivants rescapés des tueries, les ruines d’Oradour, conservées en l’état, sont les témoins de la violence du massacre. Elles sont, dès 1946, classées monument historique et visitées par 300 000 personnes chaque année.

Oradour devient le symbole national de la barbarie nazie, et incarne aujourd’hui encore l’archétype des massacres de masse de populations civiles par des troupes armées.

Un équipement culturel citoyen ouvert en 1999

Le temps accomplissant son œuvre et devant l’instrumentalisation possible du symbole d’Oradour au travers de discours politiques, il fallait réfléchir à un moyen de pérenniser la transmission d’un souvenir conforme à la réalité des faits, garant d’un message universel et apaisé.

En 1992, le projet initié par le Conseil général de la Haute-Vienne avec l’accord de l’Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane et de la municipalité, est lancé.

Il aboutit en 1999 à l’ouverture d’un centre d’interprétation restituant, par un travail de recherche historique rigoureux, la mémoire d’Oradour dans le contexte contemporain.